Ce spécial s’articule autour de six
axes principaux, à savoir « 2,7% de croissance mondiale pour 2024 », « Profil
résilient du tissu économique national », « Relèvement notable de l’activité :
4,3% en 2024 », « Politique budgétaire entreprenante », « Indicateurs
budgétaires bien orientés » et « L’investissement public : ressort de la
croissance », précise le CMC. Ainsi, la publication souligne que le Maroc, n’a
pas pu échapper, à l’instar des autres pays, aux effets du contexte économique
international peu réjouissant, notant que l’économie marocaine est confrontée
aux problèmes de la dette, au poids de la facture pétrolière, au chômage et Ã
la difficulté de juguler l’inflation qui n’arrête pas de grever le pouvoir
d’achat des ménages.
Sur l’axe de la résilience du tissu
économique national, le centre a fait savoir que malgré les contraintes liées
au ralentissement de l’économie et le séisme d’Al Haouz, l’économie marocaine
résiste aux vents contraires de ce mouvement récessif et les entreprises ont
affirmé une résilience plus forte que ce que la plupart des analyses
économiques et financières se représentaient.
Sur un autre volet, poursuit la même
source, l’accroissement du PIB aux prix constants s’établirait à 3,7% d’ici la
fin 2023 et serait de 4,3% pour l’année 2024, notamment grâce la poursuite de
grands chantiers pour l’édification de l’État social, l’engagement du
gouvernement dans les travaux de réhabilitation des espaces sinistrés et
d’infrastructures de base nécessaires à l’organisation de la coupe du monde de
2030.
S’agissant de la politique
budgétaire, le CMC relève que dans le cadre du projet de loi de finances 2024,
les dépenses d’investissement du budget au titre du présent exercice
progresserait de 21%, elles devraient continuer sur cette trajectoire haussière
avec un accroissement de l’ordre de 11,5% en 2024, portant l’investissement
public à 335 milliards de dirhams (MMDH).
Cela étant, les indicateurs
budgétaires de la loi de finances sont bien orientés, rendant la politique
monétaire plus souple et entreprenante, dans la mesure où le gouvernement a
fait des investissements publics l’objectif et le ressort essentiel de la
croissance.
« Les finances publiques
restent maîtrisées et les critères de soutenabilité sont respectés aux yeux du
projet de loi de finances 2024 qui anticipe un déficit budgétaire de l’ordre de
4% rapporté au Produit Intérieur Brut et un encours de l’endettement public
d’environ 70% du même agrégat », conclut le CMC.