La publication traite de plusieurs
axes, indique un communiqué du CMC,
notant qu’il s’agit notamment de la « reprise post-coronavirus: des politiques
budgétaires ambitieuses », « sortie de crise: Quelle actions à court terme ? »,
« restructuration du système de Santé publique: Une stratégie ouverte sur le
partenariat », « développement rural: Quelle stratégie pour l’après-pandémie ?
», « soutien aux entreprises: Forte implication de l’État et de la banque
centrale » et « retour sur les prévisions: Baisse prononcée de la croissance
(-6,2% pour 2020) »,.
Le CMC ajoute que « dans leur lutte
contre la crise du coronavirus, les État se sont d’abord attelés à surmonter
l’urgence sanitaire et à mettre en œuvre des mesures de sauvetage économique
rapides, visant principalement à fournir des liquidités et à protéger les
populations frappées par la perte soudaine de revenus ».
La réouverture des économies,
l’attention se tourne aujourd’hui vers la préparation de plans de relance afin
de faire redémarrer l’économie, note-t-il encore, soulignant que « si
l’engagement des Etats s’avère sans précédent, il est essentiel de veiller Ã
‘reconstruire en mieux’, c’est à dire à favoriser une reprise respectueuse de
l’environnement, soutenant le potentiel de croissance à long terme, qui
améliore l’inclusivité et réduise les inégalités ».
Suite à l’éclatement de la pandémie
et la forte perturbation ayant affecté le fonctionnement normal de l’ensemble
des marchés dans leurs doubles dimensions d’offre et de demande, le Maroc a
pris tout un train de mesures de nature à aider les entreprises à retrouver des
niveaux d’activité d’avant la survenue de cette catastrophe sanitaire, relève
le Centre, qui la stratégie interventionniste de l’État comprend deux volets, Ã
savoir « le dispositif de garantie musclé piloté par la Caisse centrale de
garantie (CCG) pour le compte de l’Etat, la politique monétaire de Bank
Al-Maghrib (BAM) en phase avec la gravité de cette conjoncture inédite dans les
annales économiques du pays ».
Pour conclure que cette double
intervention a pour objectif d’une part de préserver l’intégrité du tissu
productif en limitant les fermetures et les faillites d’entreprises, et d’autre
part d’assurer la disponibilité des financements nécessaires à toute relance
des activités productives et au retour progressif à la normale.