Le CMC indique, dans ce sens, que
sur la base du scénario prévisionnel établi par ses soins au cours du moins
de juin dernier, «les
perspectives de l’économie
du Maroc pour l’exercice
2023 seraient déviées de leur véritable trajectoire de reprise et devraient
être contrariées par la jonction d’un certain nombre de facteurs aussi
bien d’ordre
interne qu’externe».
Ces facteurs, le CMC résume
notamment dans le déficit hydrique, le mouvement récessif de l’économie mondiale, l’embrasement des prix, les ruptures
des chaînes d’approvisionnement, les retombées
négatives de la guerre russo-ukrainienne et l’embargo économique des pays
occidentaux envers la Russie et aussi les effets que pourraient provoquer douze
mois de resserrement de politique monétaire….
S’agissant de l’année 2024, le taux
de croissance attendu est un tantinet plus élevé. Cette projection, commente le
Centre marocain de conjoncture, représente un scénario exploratoire établi
sur la base des tendances de quelques variables macroéconomiques et sur les
intentions des agents économiques et les appréciations des opérateurs.
La conjoncture étant encore
fluctuante, le CMC adopte une posture prudente en interrogeant: «Ces
anticipations augurent-elles d’une véritable reprise qui se prépare ou
constituent-elles un simple nivelage croissance ?».