Ce spécial s'articule autour de plusieurs
axes portant notamment sur l'"Economie numérique : Enjeux et impacts
multiformes sur l'emploi", "l'ère post-Corona : Singulière,
inquiétante et inflationniste", "Commerce extérieur : une
évolution des importations plus marquée que celle des exportations",
"Perception des opérateurs : les signes précurseurs d'embellie",
"Le développement durable : Quelle stratégie face à la montée des
risques climatiques et environnementaux ?", rapporte la MAP.
Ainsi, ce nouveau numéro souligne
que l'accélération digitale, de par sa nature et son rythme, pose avec acuité
la question de son impact sur l'emploi. "D'une part, plusieurs
publications signent le retour d’une crainte séculaire ; celle du chômage
technologique. D’autre part, les deux questions des inégalités et de la qualité
de l’emploi prennent de l’importance", relève le CMC, notant que si la
première crainte est à relativiser, la numérisation peut changer le contenu des
emplois sans les détruire forcément, celle de la polarisation croissante de
l’emploi pose des défis en termes d’inégalités et de cohésion sociale.
Par ailleurs, le développement des
plateformes numériques de travail constitue, d'après la même source, à la fois
une opportunité et un défi pour les travailleurs et pour les entreprises, tout
en nécessitant une concertation politique internationale.
Concernant l'axe relatif à l'ère
post-Corona, la publication indique que le monde de l'économie a été
littéralement perturbé et a essuyé de profonds changements sous les effets des
multiformes crises qu'il a subies et plus particulièrement la dépression causée
par la crise sanitaire du Coronavirus.
Les paradigmes et les cheminements
théoriques de la communauté des économistes ont bougé et ont été déviés de leur
route asphaltée pour un bas-côté temporaire et salvateur, souligne le CMC,
ajoutant que les chocs récessifs provoqués par ces crises ont été tellement
forts que les pays du monde entier, pour aller au-devant des répercussions
négatives sur leur économie, ont adopté des politiques budgétaires
contra-cycliques généreuses et des politiques monétaires accommodantes.
Sur un autre volet, le CMC relève
que la perception des opérateurs économiques opérant dans différents secteurs
d’activité de l’économie (secteur des industries manufacturières, extractives,
énergétiques et environnementales, secteur de la construction, commerce et gros
et secteur des services marchands non financiers) s’est améliorée entre le
dernier trimestre 2022 et le 1er trimestre de l’année 2023.
Et cela à la faveur de
l’amélioration des perspectives de croissance de l’économie marocaine pour
l’année 2023 et de la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes économiques
phares, les plus importantes d’entre elles étant la mise en œuvre de la nouvelle
Charte d’investissement qui allie en même temps dispositif de soutien Ã
l’investissement (avec une dimension sectorielle et régionale) et mesures liées
à l’amélioration du climat des affaires et l'activation du Fonds
d’investissement Mohammed VI doté de 45 milliards de dirhams et dont l’objectif
est d’accompagner l’investissement privé dans un certain nombre de secteurs
stratégiques pour l'économie nationale.