« Le Produit Intérieur Brut devrait
évoluer de 1,8% pour atteindre le niveau de 1.335 milliards de dirhams aux prix
courants correspondant à 4.050 dollars environ par tête », a indiqué le CMC
dans sa récente note « INFO CMC ».
Néanmoins, a prévenu le CMC, il est
difficile d’avancer et de projeter un scénario suffisamment fiable des
performances macroéconomiques de l’économie nationale dans un contexte
international atypique. Sur la foi des indices prémonitoires enregistrés ces premiers
mois de l’année, les secteurs secondaire et tertiaire contribueraient
respectivement par environ 3,2 % et 3,6% Ã la croissance du PIB en volume, a
estimé le CMC.
Pour ce qui est de l’inflation, elle
serait estimée à 4% sur toute l’année, avec une hausse de l’indice des prix Ã
la consommation relevé au mois de mars 2022 de l’ordre de 5,3% par rapport au
niveau du mois de mars de l’année écoulée. « Cette inflation est la conséquence
de l’envolée des cours des produits énergétiques et de l’augmentation subite et
spectaculaire des prix des autres matières premières et des produits
alimentaires enregistrées à la suite du déclenchement de la crise ukrainienne
», a expliqué le Centre.
À la fin du premier trimestre de
chaque exercice, le Centre Marocain de Conjoncture a coutume de revoir et
d’ajuster les prévisions pour l’année en cours qu’il a établies au milieu de
l’année précédente.
En s’appuyant sur les orientations
politiques (budgétaires et monétaires) et en se basant sur les statistiques et
les indices précurseurs de conjoncture fraîchement recueillis au cours des
premiers mois de l’année, le Centre essaye de reprendre et d’améliorer ses
premières anticipations extrapolatives des performances de l’économie
nationale.