Ce spécial traite de plusieurs axes, dont la hausse des cours de
l'énergie au niveau mondial, le cadrage budgétaire pour l'après pandémie, les
attentes post pandémiques des opérateurs économiques, la redynamisation de
l'entreprise et de l'investissement, ainsi que les relations Maroc-Union
Européenne.
Ainsi, le CMC relève que le cadrage budgétaire envisagé pour
l'exercice à venir semble opter pour un programme de relance. Bénéficiant du
redressement progressif de l'activité après la forte contraction liée à la
crise sanitaire, ce programme vise le renforcement de la dynamique de
croissance à la lumière des orientations consignées dans le nouveau modèle de
développement.
Les choix budgétaires pour l’année 2022 devront ainsi s’articuler
autour des objectifs prioritaires de redynamisation des secteurs productifs, du
développement des mécanismes de protection sociale, de la réforme du secteur
public et du renforcement du capital humain, précise le CMC, notant que la
réalisation de ces objectifs nécessitera "la mobilisation d’importantes
ressources" dans le cadre de la nouvelle approche du modèle de
développement.
Concernant la crise énergétique mondiale, le CMC relève que le
monde traverse actuellement une crise énergétique majeure, notant que des
déséquilibres entre une demande boostée par la reprise économique et une offre
sous contraintes expliquent la hausse des cours.
Cette tendance devrait se poursuivre au cours des mois à venir
selon les prévisions, estime la même source.
Sur un autre sujet, le CMC fait observer que les transferts des
Marocains Résidant à l’Etranger (MRE) culmineraient à 87 milliards de dirhams
(MMDH) au terme de cette année, en hausse de presque 28% comparativement Ã
2020.
"Même s’il intervient dans un contexte de hausse généralisée
de l’ensemble des rubriques des échanges extérieurs, ce record des transferts
est paradoxal en raison de la hausse du chômage pour cause de pandémie",
souligne le CMC.
Par ailleurs, le CMC fait remarquer que l'entreprise, dans sa
vocation investissement, représente la clé de voûte de toute aspiration de mise
en place des conditionnalités du développement économique et social.
Et d'ajouter dans ce sens que le climat des affaires amélioré
favorisait, de façon concomitante, le recours aux nouvelles technologies et la
valorisation du capital tant humain que matériel.
Au sujet des relations Maroc-Union Européenne, le CMC note que le
Maroc est progressivement devenu un partenaire privilégié de l'UE en matière de
coopération politique, économique, commerciale et technique. "Ce partenariat
a permis au Maroc de s’engager dans une dynamique de réformes qui lui ont
ouvert la voie d’accès au statut avancé", souligne le Centre.
"L’impulsion d’un nouveau souffle aux relations liant le Maroc
à l’union européenne est impératif compte tenu des changements qui s’opèrent un
peu partout dans le monde", estime le CMC.