Dans un axe intitulé “Le Maroc dans
le Doing Business : Pour un destin attractif de l’entreprise 2025”, le CMC
souligne que l’entreprise, dans sa vocation investissement, représente “la clé
de voûte” de toute aspiration de mise en place des conditionnalités du
développement économique et social.
“Le climat des affaires ainsi
amélioré favorisait, de façon concomitante, le recours aux nouvelles
technologies et la valorisation du capital tant humain que matériel”, relève le
CMC.
Le CMC a traité également du sujet
de la relocalisation industrielle en Europe, tout en analysant le
positionnement du Maroc face aux pays de l’Europe centrale et orientale (PECO).
“Face à la concurrence des PECO, le
Maroc ne manque pas d’atouts”, affirme le CMC, précisant qu’outre l’avantage
géographique, les progrès enregistrés par le Maroc dans le classement
international relatif au climat des affaires renforcent son positionnement en
tant que “destination de plus en plus attractive” pour les investissements
internationaux, y compris les investissements de relocalisation.
La dynamique de relocalisation
industrielle amorcée depuis quelques années semble s’orienter vers
l’intensification comme conséquence des incertitudes post-pandémiques, estime
le CMC, ajoutant que les principales économies de l’Europe occidentale figurent
parmi les premiers acteurs de ce mouvement de reflux d’investissements
entrepris depuis plusieurs années en Asie et dans les autres foyers de
croissance dans le monde.
Sur un autre sujet, la publication
fait remarquer que les perspectives du commerce mondial se sont améliorées avec
un commerce des marchandises qui a progressé plus vite que prévu au second
semestre de l’an dernier, et qui dépasse son niveau d’avant la pandémie.
Selon les nouvelles estimations de l’OMC,
le commerce mondial des marchandises en volume devrait augmenter de 8% en 2021
après avoir baissé de 5,3% en 2020. Le commerce de services (tourisme,
transport) devrait demeurer morose tant que la pandémie n’est pas maitrisée
partout, rappelle le Centre.
Par ailleurs, le Centre a jeté la
lumière sur le chantier de la protection sociale, notant que sur le chemin des
grands chantiers, le Maroc emprunte “un nouveau sentier” correspondant à la
généralisation de ce chantier “social majeur”.
Il s’agit, selon le CMC, d’”un défi
de taille et d’aspiration à la cohésion sociale, la préservation de la dignité
des citoyens, la restructuration du secteur informel et l’amélioration des
conditions de vie des marocains”.
Par cette orientation, poursuit le
Centre, le Royaume adhère à la recommandation de l’Organisation internationale
du travail (OIT) traitant de la protection sociale, en adoptant l’Agenda
relatif aux Objectifs du développement durable (ODD) qui ciblent, entre autres,
l’élargissement de la couverture de la protection sociale.
Dans cette lignée, le Centre
rappelle qu’une série de réformes a vu le jour, dont les plus notables ont
trait à la couverture médicale de base, par l’introduction de l’assurance
maladie obligatoire (AMO), à la mise en place du Système d’assistance médicale
(RAMED), à l’extension de l’assurance-maladie et du régime de retraite aux
travailleurs indépendants non-salariés, ainsi qu’à l’instauration d’instruments
de transferts monétaires au profit de certaines catégories de populations
démunies.