Ce spécial s’articule autour de six
principaux axes, à savoir « Instabilité du Cycle de Croissance : 2024, une
politique budgétaire entreprenante », « Conjoncture économique : Perspectives
de redressement de l’activité en 2024 », « La Dynamique du Secteur des BTP en
perspective, de la coupe du monde 2030 », « Can-2025 et Mondial 2030 :
importantes retombées sur le secteur du transport en perspective », « Tourisme
: Après la crise, regain de dynamisme du secteur touristique », et « Croissance
à l’horizon 2030 : à quand la sortie du piège des économies à revenus
intermédiaires ? », fait savoir le CMC.
Dans ce sens, la publication
souligne que la conjoncture est tellement instable et imprévisible que les
économies du monde peinent à poursuivre les orientations stratégiques qu’elles
se sont tracées pour leur développement, notant qu’après que les chocs négatifs
de la pandémie se sont atténués, la guerre russo-ukrainienne est venue embraser
la planète et provoquer la flambée des prix du baril, des autres matières
premières et des principaux produits alimentaires.
Concernant la conjoncture économique
nationale, la publication a indiqué que l’économie marocaine a encore, une fois
de plus, argué un profil résilient, en supportant les impacts dévastateurs du
tremblement de terre et en faisant face à un environnement international
chaotique et peu propice.
Les prévisions de croissance, même
réajustées à la baisse confrontées à ces contraintes, sont restées assez bonnes
soit respectivement 3,7% et 4,3% pour 2023 et 2024, selon la publication.
Par ailleurs, le Centre revient sur
l’annonce de la candidature conjointe du Maroc, de l’Espagne et du Portugal
pour l’organisation de la Coupe du Monde de la FIFA en 2030, ajoutant qu’il
s’agit d’une collaboration transfrontalière, portée par la passion partagée
pour le football, qui promet de transformer radicalement le paysage du sport,
du tourisme et de l’industrie de la construction au Maroc et dans la région
ibérique.
Cette candidature ne se limite pas
au football, mais annonce une ère de prospérité socio-économique, de croissance
des infrastructures et de dynamisme dans le secteur du BTP notamment.
S’agissant des retombées de
l’organisation de la CAN-2025 et du Mondial 2030 sur le secteur du transport
que le Maroc s’apprête à accueillir, la publication relève que ces compétitions
internationales devraient attirer des millions de visiteurs du monde entier.
A cet égard, le CMC précise que tous
les modes de transport se préparent, notamment le transport aérien et
ferroviaire, le transport urbain, l’infrastructure routière et le transport
maritime.
Pour ce qui est du secteur du tourisme, la publication souligne qu’après la crise relative à la pandémie de la Covid-19, le secteur du tourisme a repris progressivement des forces, notant que l’embellie entamée dès 2022 s’est poursuivie en 2023 grâce aux efforts fournis par les différents gouvernements de par le monde pour soutenir cette activité.
Le CMC précise, en outre, que le
taux de croissance pour l’exercice en cours s’établirait dans les hypothèses
les plus favorables à un niveau relativement modeste. Il s’inscrit de ce fait
dans le prolongement des tendances moyennes enregistrées depuis la reprise
vigoureuse ayant marqué l’après-pandémie.
Cependant, force est de constater
qu’au vu des chantiers ouverts pour relever le double défi du stress hydrique
et de la transition énergétique et tenant compte des programmes
d’investissement en cours pour la reconstruction mais aussi la consolidation
des infrastructures économiques et sociales, les conditions d’une relance du
cycle de croissance sur des bases plus fortes semblent mieux se préciser,
estime le CMC, faisant savoir que le taux de croissance projeté à l’horizon
2030 pourrait dépasser la moyenne de 5,5 % par an.