Selon les analystes du CMC, la
croissance est encore atone et crée peu d’emplois. De même, les gains de
productivité sont faibles et l’économie est peu diversifiée. De fait, analyse
le CMC, la transformation structurelle de l’économie est lente. Les nÅ“uds Ã
lever se situent principalement dans 4 domaines : la compétitivité du secteur
industriel, l’emploi, le niveau de formation et l’adéquation formation-emploi
ainsi que la qualité de la gouvernance et la mise en cohérence des politiques
publiques, et la nécessaire prise en compte des impératifs environnementaux.
Dans un contexte d'ouverture et
d'insertion croissante à l'économie internationale et de crises successives, le
Maroc devra, selon le CMC, relever de nombreux défis économiques et sociaux en
relation avec la croissance économique, l'emploi, le logement, la qualité de
l'enseignement et la couverture sanitaire. Pour cela, il a fait le choix de
changer son modèle de développement. Ce dernier met en avant la nécessité
d’aligner la stratégie aux exigences de l’environnement de développement. Les
priorités proposées sont la croissance économique, l’emploi, l’égalité sociale,
l’éducation, la santé et l’eau. Dans ces différents domaines même si des
avancées importantes ont été réalisées au cours de ces dernières décennies, ils
demeurent les enjeux les plus urgents pour l’avenir du Maroc.
Le Centre estime par ailleurs que
l’orientation du cycle d’activité s’annonce en ce début d’année «fort
incertaine». En effet, développe le CMC, le déclenchement de la pandémie et sa
persistance deux années durant sans qu’apparaissent les signes d’une issue
probable à court terme de ce fléau, sont, avec la frilosité ambiante, Ã
l’origine d’une nouvelle donne porteuse d’instabilité. «Les principaux facteurs
agissant sur la dynamique de croissance tant du côté de l’offre que de la demande
se trouvent, dans ce contexte particulier, fragilisés», indique le Centre.
D’abord au plan international et alors que le suivi de la conjoncture depuis le
début de l’année écoulée montre une consolidation progressive du cycle des
affaires, l’apparition du nouveau variant du virus dans différents pays et sa
forte propagation à travers le monde ont remis en cause les pronostics
favorables au raffermissement à l’activité. Au Maroc, la nouvelle donne née de
la crise sanitaire aura eu de fortes implications sur les différentes sphères
de la vie économique et sociale.