La majorité des responsables
d’entreprises (56%) pensent que leurs entreprises ne sont que moyennement
outillées en technologies de l’information et que leur utilisation est évaluée
entre 25 et 50%, ressort-il d'un sondage réalisé par le CMC pour recueillir les
opinions des chefs d’entreprise marocaines sur l’importance de l’enjeu du
numérique pour leurs activités.
Presque 27% des sondés déclarent que
ce niveau d’utilisation dans leurs secteurs d’activité est assez avancé et le
situent entre 50 et 75% et à peu près 5% seulement le trouvent très avancé et
est de l’ordre de plus de 75%.
Au sujet de l'intégration des
technologies numériques, 51% des industriels jugent que le numérique est
entièrement incorporé dans leur modèle d’affaires et dans leurs activités
principales contre presque 44% d’entre eux qui estiment que ces technologies
n’y sont que moyennement intégrées. Le reste des enquêtés soit un peu moins de
5% ont considéré que ces nouveaux outils ne sont que faiblement utilisés dans
leurs modèles d’affaires et leurs activités principales.
Selon les patrons d'entreprises
marocains, les technologies ne sont pas encore intégrées de la même manière
dans tous les domaines d’activité. La relation client se positionne en premier
rang pour 30,8% des participants au sondage, alors que l’administration
générale est arrivée en tête pour 11,8% de cette population.
Même si les nouvelles technologies
de l’information ne sont pas diffusées de la même manière dans tous les
domaines de l’activité des entreprises marocaines, tous les responsables
marocains reconnaissent leur importance à l’avenir.
En effet plus des 3⁄4 des enquêtés
estiment que leur vitesse de propagation est rapide et le reste soit 24,4%
estiment que cette vitesse est plutôt lente.
Quant aux entraves de
l'investissement dans la digitalisation, au premier rang viennent les moyens
financiers pour 27% des industriels, l’insuffisance du savoir-faire pour 25%,
la possibilité d’utilisations limitées pour 12,9% et les dispositions légales
peu incitatives pour 17,9%.
Les domaines sur lesquels il faut
agir pour faire face au défi de la transformation numérique à l’avenir et
favoriser un développement plus rapide de la digitalisation sont le
développement de l’administration pour 78% des sondés, le niveau de la
connectivité (63,4%) et le développement des services (75%). L’accès aux
services financiers n’est cité que par 43,9% des participants à l’enquête.