Cette évolution s'explique
essentiellement par l'augmentation des soldes positifs au titre du revenu
secondaire (+4,7 MMDH) et des échanges de services (+5,5 MMDH) qui ont été
atténués, toutefois, par une hausse des déficits au titre du revenu primaire
(-3 MMDH) et des transactions sur marchandises (-2,4 MMDH), a précisé l'Office
des changes dans un communiqué sur les résultats des échanges extérieurs à fin
décembre 2017.
Par conséquent, le déficit du compte
courant est financé par les flux nets de capitaux au titre des investissements
directs, des crédits commerciaux, des prêts, ainsi que par une ponction sur les
avoirs de réserve de l'Institut d'émission à hauteur de 9,1 MMDH, a noté la
même source.
Concernant la position extérieure
globale, qui reflète la situation patrimoniale de l’économie marocaine
vis-à-vis du reste du monde, elle fait ressortir une situation nette débitrice
de 698,4 MMDH contre 692,8 MMDH à fin septembre 2017, a fait savoir le
communiqué, expliquant cette situation par la hausse de l’encours des
engagements financiers (+25,3 MMDH) plus importante que celle de l'encours des
avoirs (+19,6 MMDH).
L'augmentation de l'encours des
engagements financiers (1.087,3 MMDH à fin décembre 2017 contre 1.062 MMDH à
fin septembre 2017) est attribuable à la hausse enregistrée au niveau des
encours des investissements directs (+12,3 MMDH), des autres investissements
(+10,2 MMDH) et des investissements de portefeuille (+2,8 MMDH), a relevé
l'Office des changes.
L'accroissement du stock des avoirs
financiers (388,9 MMDH contre 369,2 MMDH) est dû essentiellement à
l'augmentation des avoirs de réserve au titre du quatrième trimestre à hauteur
de 14,5 MMDH et celle des autres investissements de 4,3 MMDH.