Pour ce qui est du taux de croissance
prévisionnel pour 2017, la Banque centrale l’a légèrement révisé à la baisse, prévoyant
désormais 4,3% au lieu de 4,4% après la dernière réunion de son Conseil tenue
en juin.
Pour Bank Al-Maghrib, la croissance
bénéficiera en 2017 de la bonne campagne agricole, avec une production
céréalière qui aurait atteint, selon les estimations révisées du département de
l’Agriculture, 96 millions de quintaux. Après une baisse de 12,8%, la valeur
ajoutée agricole connaîtrait ainsi un rebond de 14,7% en 2017, avant de reculer
de 1% en 2018 sous l’hypothèse d’une campagne agricole moyenne.
Pour ce qui est des activités non
agricoles, elles devraient, selon la même source, poursuivre leur reprise, le
rythme de progression de leur valeur ajoutée devant passer de 2,2% en 2016 à
2,9% en 2017 puis à 3,5% l’année prochaine. Pour 2018, Bank Al-Maghrib prévoit
un taux de croissance de 3,1%.
Pour ce qui est de l’inflation, le
Conseil de la Banque centrale constate un ralentissement, son taux passant de
1,9% durant les deux premiers mois de 2017 à 0,2% sur les six mois qui ont
suivi. Sur toute l’année, elle ne devrait pas dépasser 0,6%.