C’est ce que constate la Direction
des études et des prévisions financières (DEPF) dans sa dernière note de
l’année. Le département relevant du ministère de l’économie et des finances
observe au titre des trois derniers mois une tendance positive des principaux
indicateurs de la conjoncture économique. Un dynamisme tiré par la croissance
économique de la zone euro. Selon les prévisions de l’Organisation de
coopération et de développement économiques (OCDE), la croissance de la zone
euro devrait atteindre en 2017 les 2,4%, soit le niveau le plus élevé de la
décennie.
Outre le redressement continu de
l’économie mondiale, l’évolution de l’économie nationale en 2017 s’annonce
favorable également du fait de la bonne tenue des principaux indicateurs
conjoncturels sectoriels. Citons en premier le bon comportement de la
consommation des ménages. «Une dynamique liée à l’amélioration de la confiance
des ménages qui a grimpé de 12,9% et par le maintien de l’effort
d’investissement dans un contexte marqué par une bonne tenue des crédits Ã
l’équipement et une reprise des importations des biens d’équipement», fait
observer la Direction des études et des prévisions financières. La DEPF observe également un léger
redressement des réserves internationales nettes. Selon les prévisions, ces
réserves couvrent 5 mois et 24 jours d’importations de biens et services.
Par ailleurs, le déficit budgétaire
poursuit son amélioration par rapport à l’année passée.
Ceci résulte de la bonne tenue des
recettes fiscales et de celles des comptes spéciaux du Trésor. Le déficit
commercial pour sa part est en détérioration et ce en dépit du comportement
favorable des exportations. La DEPF attribue cette détérioration à la forte
progression des importations énergétiques. Les crédits bancaires ont connu pour
leur part une accélération progressant de 5,2%Â
au troisième trimestre de l’année.