« Quant à la consommation finale des
ménages, agrégat central de la demande intérieure, elle connaîtrait un
nivellement substantiel de l’ordre de 5% en valeurs nominales et dégagerait un
gain de pouvoir d’achat d’environ 1,5% », note-t-on. Quand on parle de pouvoir d’achat, il faut toujours
garder à l’esprit que les gains effectifs de pouvoir d’achat dépendent de la
situation particulière de chaque Marocain. Selon les conjoncturistes, « la
consommation finale des ménages, de par son poids, devrait constituer avec la
consommation finale des administrations publiques, dont le taux croissance en
valeurs voisinerait les 8,7%, un attelage de traction et de dynamisation de la
demande intérieure».
Il y a plusieurs façons
d’appréhender le pouvoir d’achat, dont le poids des impôts. L’évolution des
prix, notamment des prix du pétrole, n’est pas sans reste. « Basés sur un taux
de croissance d’uniquement 3,2 % prévus dans le cadrage macroéconomique du budget,
les impôts projetés pour 2019 ne connaitraient que des évolutions similaires à
la croissance qui se situeraient aux alentours de 3% », conclut le CMC.