Ce niveau se rapproche de plus en
plus de la situation dans nombre de pays émergents, fait savoir le CMC dans un
communiqué sur la publication de son dernier numéro consacrée à «l’efficacité énergétique :
Levier d’une croissance compétitive» et composé de plusieurs axes.
«Le Maroc devra faire face à une forte
expansion de la demande en énergie du fait de la dynamique économique, des
transformations de la structure de production et de l’évolution du niveau de
vie», souligne-t-il.
Pour répondre à l’expansion de la
demande, poursuit la même source, la stratégie adoptée se décline en de
multiples programmes qui visent l’optimisation du mix-énergétique en tenant
compte de la réalité du marché et des changements affectant les conditions de
l’offre sur ce marché.
Le développement de la filière
efficacité énergétique constitue l’un des axes prioritaires de cette stratégie
qui s’assigne pour objectif la consolidation de la croissance et l’amélioration
de la compétitivité des entreprises, note le CMC, relevant que l’accès Ã
l’énergie constitue un enjeu majeur pour le Maroc comme pour de nombreux pays
dans le monde.
Un important effort de recherche et
d’investissement a été déployé au cours de ces 20 dernières années par le pays
pour développer les ressources énergétiques existantes et en découvrir
d’autres, nouvelles et propres, dont les énergies renouvelables, fait savoir le
centre, ajoutant que c’est dans cette perspective que s’inscrit la stratégie
énergétique nationale.
«Cependant, il convient de souligner
que les énergies renouvelables dépendent toutefois de divers conditions et
aléas climatiques (vent, soleil, eau, etc.). Pour le Maroc dont l’économie est
fortement dépendante des importations de produits énergétiques, l’adoption
d’une politique visant, d’une part, à réduire cette dépendance et à améliorer
l’efficacité énergétique et, d’autre part, à conserver et à dynamiser la
croissance de son économie s’impose», constate-t-il.
En outre, le CMC indique que le
Maroc, pays non producteur de pétrole, vise à travers sa politique énergétique
la réduction de sa dépendance énergétique tout en assurant la sécurité de son
approvisionnement et la préservation de l’environnement.
«De nombreux efforts ont été
déployés dans ce sens depuis presque une décennie. Une stratégie énergétique
visant à atteindre ces objectifs a été élaborée. Cette politique est centrée
sur la maîtrise de la consommation énergétique sans cesse croissante et son
orientation vers d’autres sources», souligne la même source. Dans cette
perspective, ajoute-t-elle, le développement de l’énergie d’origine solaire,
éolienne et hydroélectrique retient de plus en plus l’attention des pouvoirs
publics et tout un dispositif institutionnel (nouvelle réglementation, organes
de gestion, etc.) a été mis en place dans l’objectif d’une meilleure
organisation des activités de ce secteur.