Ce spécial s’articule autour de
plusieurs axes, notamment le renouvellement du partenariat Afrique-Europe, les
nouvelles tendances inflationnistes, les grands défis du climat des Affaires
ainsi que les exigences d’Inclusivité du Marché du Travail, a indiqué le CMC
dans un communiqué.
Ainsi, le nouveau numéro note que le
sommet UE-UA qui s’est tenu à Bruxelles 17 et 18 février 2022 marque la sixième
édition de cette rencontre de haut niveau entre les deux continents, soit un
paquet d’investissements Afrique-Europe de 150 milliards d’euros sur cinq ans a
été annoncé. Cette enveloppe, si elle est effectivement mobilisée, constitue
une avancée considérable et un pont entre les deux continents, selon le
président de l’UA.
En outre, le Centre estime, dans
l’axe relatif aux nouvelles tendances inflationnistes, que dans ce contexte de
hausse généralisée des prix des produits de base, l’inflation au niveau
national s’est accélérée sur un an de 3,2% et l’indice de la production a
progressé plus rapidement au taux de 13,4%.
La poursuite de cette tendance, fait
observer la même source, risque d’affecter négativement à la fois le pouvoir
d’achat des ménages et les marges des entreprises.
« La flambée des prix résultant de
l’instabilité des marchés dans un contexte géopolitique fortement perturbé
s’ajoute aux difficultés du système économique à s’affranchir de sa léthargie
», note la lettre.
S’agissant des grands défis du
climat des Affaires, le CMC indique que la suspension de la publication de
Doing Business de la Banque mondiale et les perturbations engendrées par la
persistance pandémique n’ont pas altéré la volonté et l’obstination du Maroc Ã
poursuivre la construction d’un climat des affaires favorable Ã
l’investissement et catalyseur de la croissance.
Un chantier ouvert qui, selon le
CMC, nécessite pour son édification une démarche collaborative impliquant, à la
fois, la gouvernance publique, dans sa mission de protecteur des intérêts économiques
et sociaux de la nation et les acteurs du secteur privé, dans leur engagement Ã
entretenir une compétitivité active et d’intégration dans la restructuration,
en devenir, des échanges internationaux.
Pour ce qui est des exigences
d’inclusivité du marché du Travail, le centre estime que les premiers signes de
rémission de l’économie marocaine sont vivement remis en cause et ce, d’autant
plus qu’en sus des pesantes sollicitations des finances publiques et les
augmentations des prix des carburants, le pays doit faire face à une année
agricole fortement affectée par l’étiolement pluviométrique.
« Le marché du travail est encore
porté par la reprise relative de l’année 2021 mais il ne saurait résister,
longtemps, si la belligérance s’inscrit dans la durée », conclut la même
source.