Un début de redressement semble
cependant se dessiner depuis le début de l’année qui permettrait, à terme, de
retrouver les performances d’avant la crise, estime le CMC, soulignant que
système financier se doit d’accompagner cette reprise pour permettre au système
productif de consolider sa marche vers l’émergence économique, condition sine
qua none à toute amélioration du niveau de vie de la population. Pour autant,
ce souci de relancer la machine productive ne doit pas négliger les risques
macroéconomiques susceptibles de surgir en 2021 et en 2022, met en garde le
Centre, précisant que l’année 2022 sera marquée par un retour au calme de la
croissance qui devrait se situer aux alentours de 4,1% au regard d’un
scepticisme qui persistera dans l’esprit des opérateurs économiques.
Par ailleurs, le CMC considère que
sur le moyen-long terme, la mise en place du Fonds Mohammed VI d’investissement
devait se positionner comme l’un des instruments stratégiques de la politique
de relance mobilisant les financements de l’Etat, des entreprises publiques et
du secteur privé.
Dans la même perspective, le CMC
évoque le chantier de la généralisation de la Protection Sociale qu’il estime
être l’enjeu de cette décennie, relevant que cette ambitieuse vision se fraie
un chemin pour planifier progressivement à l’horizon 2025, la garantie de la
sérénité des professions libérales, paysans, artisans, commerçants et autres
prestataires indépendants.