Parmi les thématiques traitées on
part du «Maroc et le Brexit» à la confiance des ménages, en passant par la
croissance, le climat des affaires au Maroc
l’inflation ou encore des zones d’accélération industrielle.
Concernant la question du Brexit, le
CMC a indiqué que le Maroc a estimé judicieux de contracter un accord de
partenariat avec la Grande-Bretagne pour mieux garantir la continuité de ses
relations bilatérales et sauvegarder la régularité des flux de ses échanges
avec cette entité, relevant que le but de cette entente est de protéger les
exportations marocaines d’un surplus d’imposition de droits de douane, dans le
cas où le Royaume-Uni venait à quitter l’Union européenne.
S’agissant de l’inflation, la même
source a noté qu’à défaut d’un meilleur indicateur, l’inflation est approchée
par l’indice des prix à la consommation (IPC) qui ne fait pas l’unanimité quant
à son aptitude à exprimer la réalité de la perte de pouvoir d’achat de la
monnaie. L’impact de la dépréciation de la valeur des unités monétaires ne se
traduit pas exclusivement par la baisse du pouvoir d’achat des ménages mais
touche toutes les catégories d’agents et partant, couvre l’économie nationale
dans sa globalité, a-t-il fait le CMC, relevant que l’IPC n’est à considérer
que comme un indicateur partiel de la variation des prix à la consommation et
ne saurait, en conséquence, rendre compte de manière satisfaisante du phénomène
inflationniste tel que ressenti par la population.
Pour ce qui est des zones d’accélération
industrielle, le CMC pense que les nouvelles dispositions fiscales du budget
2020 font une place de choix à ces plateformes, précisant que les nouvelles
dispositions concernent les avantages fiscaux accordés aux entreprises opérant
dans les zones franches d’exportation et intéressent plus particulièrement les
prélèvements opérés au titre de l’impôt sur les sociétés et de l’impôt sur le
revenu.
“Même si elles demeurent encore
relativement limitées, les modifications apportées au régime fiscal des zones
franches d’exportations n’en laissent pas moins transparaître un changement
profond d’orientation dans la stratégie industrielle appliquée jusqu’alors”,
a-t-il souligné.
Tenant compte du fait que le succès
des zones d’accélération industrielle tient moins aux avantages nominaux de la
fiscalité qu’aux facteurs de productivité développés par la destination, le CMC
a fait savoir que les modifications apportées au régime fiscal seront d’un
faible impact sur l’attractivité des investissements sur le moyen-long terme.