"Le ralentissement de la
croissance économique en 2019 devrait se traduire par de faibles créations
nettes d’emploi", a alerté Ahmed Lahlimi, le patron du HCP. Ainsi, le taux
d’activité va légèrement reculer, entrainant une légère progression du taux de
chômage (à 10,1% au lieu de 10% en 2018 et 10,2% en 2017). La demande
intérieure continuerait toutefois tirer la croissance de l’économie marocaine
avec une progression de la consommation des ménages et des administrations
publiques. Les exportations devraient également progresser de 5% en dépit de la
baisse de la demande mondiale adressée au Maroc, tempère le HCP.
De son côté, l’investissement
commence à marquer un essoufflement significatif, explique le HCP. Ainsi, sa
moyenne annuelle s’inscrit dans une tendance baissière, passant à près de 32,2%
entre 2018 et 2019, après avoir été de l’ordre de 33,5% sur la période
2010-2017.
Quant au taux d’épargne nationale,
il devrait se situer à 27,7% du PIB en 2019 au lieu de 28% en 2018 et 28,9% en
2017. Enfin, le taux d’endettement global continue d’augmenter, passant de 82%
du PIB en 2017 à 82,2% en 2018 et à 82,5% en 2019. Même tendance haussière pour
celui du Trésor qui augmenterait de 65,1% du PIB en 2017 à 65,8% en 2018 et à
66,1% en 2019.