Ce constat figure dans une analyse
du Centre Marocain de Conjoncture (CMC), dont la dernière publication mensuelle
(N306) ‘’Maroc Conjoncture’’ vient de paraitre, portant sur le thème ‘’la
formation et l’emploi : Quels enjeux pour l’investissement ?.
Selon le CMC, les déséquilibres
persistants en matière d’emploi se rapportent pour une grande part à la
population des jeunes accédant pour la première fois au marché du travail.
La réduction du déficit en matière
d’emploi devrait ainsi s’intéresser en priorité, dans le cadre du nouveau
modèle de développement, à la situation de la population active accédant pour
la première fois au marché du travail, souligne la publication.
La facilitation de l’intégration au
marché du travail, l’amélioration de l’employabilité, l’adaptation des
formations et l’aide à l’auto-emploi devraient, à l’avenir, constituer la base
de toute politique active à l’adresse des primo-demandeurs d’emploi, ajoute le
CMC.
Par ailleurs, le mensuel consacre
plusieurs axes à diverses thématiques notamment ‘’Les nouvelles tendances
protectionnistes : La menace des acquis de la mondialisation’’, ‘‘Dynamique
d’investissement au Maroc : Rendement et contribution à la croissance’’, »Assurance
maladie obligatoire : Des avancées mais aussi des obstacles Centres régionaux
d’investissement : Quelles voies de réforme ? » Et ‘’Centres régionaux
d’investissement : Quelles voies de réforme ?’’
Concernant ce dernier axe, la
publication relève que l’investissement est un catalyseur de croissance
économique et surtout de création d’emploi. Il contribue à la modernisation de
l’appareil productif et à la consolidation de la compétitivité des entreprises.
‘‘C’est dans ce sens que
s’inscrivent les orientations de la Lettre Royale du 9 janvier 2002 relative Ã
la création des Centres Régionaux d’investissement (CRI). Il s’agit notamment
d’encourager l’investissement au niveau régional à travers la simplification
des formalités et des procédures liées à l’investissement, l’amélioration du
cadre d’accueil des investisseurs et l’aide au dépassement des différentes
difficultés rencontrées dans la réalisation des projets d’investissement’’,
rappelle le CMC.
‘‘Cependant, le bilan de 15 ans est
jugé, par tous les analystes, de faible et le diagnostic effectué par la Cour des
Comptes, dans son rapport rendu public en avril 2017, est très clair’’, fait
remarquer la publication.