Une enquête du Centre marocain de
conjoncture (CMC) vient d'ailleurs de dresser les principaux freins des
opérateurs marocains pour s’imposer à l’étranger. Ainsi, 27,3% des sondés
estiment que les coûts liés au développement des marchés étrangers, et le
manque d’information sur les différents marchés d’exportation potentiels
(23,9%) constituent les deux principaux obstacles à une plus grande
diversification de leurs marchés à l'export. En outre, les tailles des
entreprises marocaines (20,5%), la nécessité d’investir beaucoup en R&D sur
les produits ou services exportables (14,8%) et les difficultés légales et
réglementaires à l’étranger (13,6%) sont également citées.
Globalement, 9 opérateurs sur 10
estiment que le Maroc n’exporte pas suffisamment de produits et de services
vers l’étranger. Pire, plus de 8 opérateurs sur 10 pensent que les entreprises
sont "trop dépendantes" de l’Union européenne (UE). Ainsi, la
majorité des sondés considèrent que les entreprises gagneraient à parier sur
les marchés africain (31,1%), asiatique (17,6%) et arabe (16,8%). À ce sujet,
l’UE (5,9%) reste la destination qui a moins la cote, car elle reste aussi
devancée par les marchés américain (14,3%) et maghrébin (14,3%).