Finances Publiques : Le déficit du Trésor plonge de plus de 5% en 2018

résultant de la hausse d’un côté des recettes douanières de 5,3% portée par l’accroissement des droits de douane de 12,9% à 9,9 Mrds Dh, de la TVA à l’importation de 6,4% à 38,5 Mrds Dh et la hausse de la Taxe Intérieure de Consommation -TIC- sur les produits énergétiques de 0,2% à 15,9 Mrds Dh. D’un autre côté de l’augmentation de la TIC sur les tabacs manufacturés de 9,1% et des autres TIC de 1,4%, de la progression de la fiscalité domestique de 3,3%, notamment des majorations de retards (+30,1%), de la TVA à l’intérieur (+4,8%), des droits d’enregistrement de timbre (+4,6%) et de l’IR (+4,4%) contrebalancée par la régression de l’IS (-0,2%). Sur le volet emploi, une hausse des dépenses ordinaires de 2,9% à 219,8 Mrds Dh a été constatée en raison de l’augmentation des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux de 14,2% à 7,3 Mrds Dh, de celle des dépenses de biens et services de 3,2% à 171,8 Mrds Dh et des intérêts de la dette de 1,1% à 27 Mrds Dh contrebalancée par la baisse des dépenses de compensation de 2,1% à 13,7 Mrds Dh à fin 2018. Dans ces conditions, le solde ordinaire ressort à 47,1 Mrds Dh contre un solde de 17,4 Mrds Dh l’année précédente. Au final et compte tenu du solde négatif de 17,8 Mrds Dh dégagé par les Comptes Spéciaux du Trésor -CST-, du solde positif des services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA) de 796 MDh et de l’augmentation de 1,2% des dépenses d’investissement à 67,8 Mrds Dh, le déficit budgétaire s’alourdit de 5,63% comparativement à la même période en 2017 à -37,7 Mrds Dh. Les recettes des comptes spéciaux du Trésor tiennent compte de la rentrée de 2,8 Mrds Dh au titre des dons des pays du Conseil de Coopération du Golfe contre 9,5 Mrds Dh à fin décembre 2017.