Ce déficit tient compte d'un solde
négatif de 15,8 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les
services de l'État gérés de manière autonome (SEGMA).
Le bulletin fait également ressortir
que les recettes ordinaires se sont établies à 174 MMDH contre 149,3 MMDH à fin
août 2017, en hausse de 16,5% compte tenu d’un versement exceptionnel de 24
MMDH effectué à partir du compte d’affectation spéciale intitulé «Compte
spécial des dons des pays du Conseil de coopération du Golfe» au profit du
budget général. Hormis ce versement, les recettes ordinaires ont affiché une
progression de 0,5%. Une augmentation qui s'explique par la hausse des recettes
non fiscales de 172,7%, des droits de douane (+12,8%) et des impôts indirects
(+5,1%), conjuguée à la baisse des impôts directs de 2,2% et des droits
d’enregistrement et de timbre (-2,8%). Quant aux dépenses émises au titre du
budget général, elles ont reculé de 7,4% à 199,8 MMDH au cours des huit
premiers mois de 2018, en raison de la baisse de 29,9% des charges de la dette
budgétisée et de 0,2% des dépenses de fonctionnement, conjuguée Ã
l’augmentation de 1,8% des dépenses d’investissement, relève la TGR.
Le solde de l’ensemble des comptes
spéciaux du Trésor est négatif (-17,2 MMDH), indique le bulletin selon lequel,
hormis le versement exceptionnel de 24 MMDH effectué à partir du compte
d’affectation spéciale intitulé «Compte spécial des dons des pays du Conseil de
coopération du Golfe» au profit du budget général, le solde des CST est positif
de 6,8 MMDH. Pour ce qui est des recettes des SEGMA, elles se sont chiffrées Ã
2,4 MMDH contre 1,6 MMDH à fin août 2017, en hausse de 49%, alors que les
dépenses émises ont été de 938 MDH contre 1.072 MDH un an auparavant, en
diminution de 12,5%.