Ainsi, les dépenses de consommation
finale des ménages ont connu une hausse de 3,4% au lieu de 3,7%, contribuant
pour 1,9 point à la croissance au lieu de 2,1 points, précise le HCP dans une
note d'information relative aux comptes nationaux du 4ème trimestre 2017.
La consommation finale des
administrations publiques a connu pour sa part un ralentissement de son rythme
d’augmentation à 0,8% au lieu de 2,3% au quatrième trimestre de l’année
précédente, avec une contribution à la croissance de 0,1 point au lieu de 0,4 point.
En revanche, l’investissement brut
(formation brute de capital fixe et variation de stocks) a enregistré une
baisse de 2,3% au quatrième trimestre 2017 au lieu d’une hausse de 13,8% une
année auparavant, avec une contribution négative à la croissance de 0,3 point
au lieu d’une contribution positive de 4 points, durant le même trimestre de
l’année précédente.
S'agissant des échanges extérieurs,
les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 11,9% durant le
quatrième trimestre 2017 au lieu de 7,4% une année auparavant, alors que les
importations ont observé un net ralentissement à 4,2% au lieu de 19%, relève le
HCP, notant que les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé une
contribution positive à la croissance, se situant à 2,3 points au lieu d’une
contribution négative de 5,5 points une année plus tôt.
Le HCP fait également état d'une
baisse du besoin de financement de l’économie, précisant qu'avec une
augmentation des revenus nets reçus du reste de monde de 42,9% (transferts
courants publics (81,7%), MRE (14,6%)) au lieu de 1,7% durant le quatrième
trimestre 2016, le revenu national brut disponible a progressé de 6,3% au
quatrième trimestre 2017 au lieu de 3,5% l’année précédente.
Le besoin de financement de
l’économie nationale a connu ainsi une baisse, passant à 1,5% du PIB après
avoir été de 5,7% au quatrième trimestre 2016, relève le HCP, notant que
l’investissement brut a représenté 34,7% du PIB au lieu de 36,5% durant le même
trimestre de l’année précédente.
Compte tenu de l’accroissement de la
consommation finale nationale en valeur de 3,8% au lieu de 3,1% une année
auparavant, l’épargne nationale s’est située à 33,2% du PIB au lieu de 30,8%,
ajoute la même source.