« La croissance de la valeur ajoutée
non-agricole se poursuivrait au même rythme qu’au trimestre précédent. Avec une
baisse anticipée de 0,2% de la valeur ajoutée agricole, la croissance de
l’économie nationale se situerait à +3%, au lieu de +4,2% une année plus tôt ».
Accroissement
de la valeur ajoutée industrielle
Par ailleurs, la valeur ajoutée
industrielle réaliserait un accroissement de 2,7% au deuxième trimestre 2018,
en variation annuelle, relève le HCP, notant que les activités minières s’inscriraient
en retrait de 1,9%, impacté par la baisse de la dynamique de croissance de la
demande étrangère adressée aux engrais phosphatés locaux.
La valeur ajoutée du secteur
secondaire se serait améliorée de 2,8% au premier trimestre 2018, portée
notamment par la hausse de 9,5% de la valeur ajoutée minière, au lieu de 16,8%
un trimestre auparavant, souligne le HCP.
Estimant que le commerce mondial de
biens aurait progressé de 4,8%, au premier trimestre 2018, porté par la vigueur
des importations chinoises et américaines, le HCP souligne que la demande
étrangère adressée au Maroc se serait consolidée, lors de la même période, de
5,2%, profitant de l’orientation favorable des importations des pays de la zone
euro.
Au premier trimestre 2018,
l’économie nationale aurait réalisé une croissance de 2,9%, au lieu de +3,8%
une année auparavant, pâtissant d’une baisse de 0,5% de la valeur ajoutée
agricole, relève la note qui fait également état de la situation des principaux
indicateurs économiques estimés.
La valeur ajoutée des activités hors
agriculture aurait affiché, pour sa part, un accroissement de 3,2%, contribuant
pour près de 1,6 point à la croissance globale du PIB, ajoute-t-on.
Progression
du commerce mondial
Selon le HCP, le commerce mondial de
biens aurait progressé de 4,8%, au premier trimestre 2018, porté par la vigueur
des importations chinoises et américaines. La demande étrangère adressée au
Maroc se serait consolidée, lors de la même période, de 5,2%, profitant de
l’orientation favorable des importations des pays de la zone euro.
Dans ce contexte, les exportations
de biens, en augmentation estimée à 8%, auraient profité de la relance des
expéditions du secteur automobile, dans son segment construction. Ces dernières
auraient contribué pour près de 3,8 points à la hausse des exportations
globales. Les importations se seraient, quant à elles, augmenté de 12,5% au
premier trimestre 2018, sous-tendues par l’accroissement de la demande
intérieure.
Cette amélioration s’explique par la
contribution de près de 75% des importations hors énergie, alimentées, en
premier lieu, par les achats de biens d’équipement (machines pour la coupure
des circuits électriques, machines et appareils divers, appareils électriques
pour la téléphonie, parties d’avions, diodes et transistors), suivis par ceux
des produits alimentaires (céréales, beurre et café), des produits bruts
(soufre brut et bois brut) et des biens de consommation (pièces détachées pour
voitures de tourisme), explique le HCP.