Le constat du CMC est édifiant:
"la pandémie de la Covid-19 est « l’une des crises les plus sévères que le
monde ait connues depuis de nombreuses décennies ».
Cette crise liée à la pandémie de
Coronavirus « a mis à l’épreuve toutes les économies de la planète. L’ampleur
de ses conséquences économiques et sociales est considérable. Cette situation a
nécessité de la part des pouvoirs publics des prises de décision dans l’urgence
pour sauver des vies humaines, éviter l’effondrement de l’économie et empêcher
une crise sociale qui plongerait le monde dans un chaos sans précédent »,
développe le communiqué du CMC.
Commentant la réaction du Maroc, le
CMC affirme que « dès l’apparition des premières contaminations par le virus,
début mars 2020, le Maroc a pris un ensemble de dispositions pour limiter les
dégâts, potentiellement prévisibles du fait de la pandémie ».
Ces mesures étaient de nature à aider
les entreprises à retrouver des niveaux d'activité d'avant la survenue de cette
catastrophe sanitaire. Ainsi, la stratégie interventionniste de l’État comprend
deux volets, continue le même communiqué du CMC.
D’abord, un dispositif de garantie
musclé piloté par la Caisse centrale de garantie (CCG) pour le compte de
l'Etat, et l’inauguration d’un nouvelle ère dans la conduite de la politique
monétaire de Bank Al-Maghrib (BAM) en phase avec la gravité de cette
conjoncture inédite dans les annales économiques du pays.
Cette double intervention avait pour
objectif d'une part de préserver l'intégrité du tissu productif en limitant les
fermetures et les faillites d'entreprises, et d'autre part d'assurer la
disponibilité des financements nécessaires à toute relance des activités
productives et au retour progressif à la normale, note le CMC.