Après avoir
mis l’accent sur la nécessité d’élaborer de nouveaux modèles de société pour
construire le monde d’après le Covid-19, le CMC aborde dans son 2ème axe
intitulé « Le Maroc Face à la Pandémie : Quel impact au plan économique ? »,
l’impact de la crise sanitaire au Maroc qui se ressent sur de nombreux secteurs
d’activité les plus exposés avec une forte contraction de la production, des
revenus et de l’emploi.
Dans
l’hypothèse d’un redressement graduel de l’activité au second semestre, le CMC
estime, au vu des données actuelles, la perte de valeur ajoutée au plan global
durant la période de confinement, extrapolée à l’ensemble de l’année, aux
environs de 3,2%, un résultat qui s’accompagnerait de fortes tensions sur les
équilibres, interne et externe.
L’axe «
Gouverner les Catastrophes : Quels nouveaux instruments pour faire face à la
montée des risques ? » souligne l’intérêt de trouver des stratégies adéquates
pour gérer les catastrophes, notant qu’au Maroc, la mise en place de mécanismes
d’assurances et de mécanismes de solidarité couvrant plusieurs types de risques
est déjà effectif.
Cependant,
le CMC fait état du manque d’une vision stratégique de long-terme, qui
transcende les visions sectorielles, ajoutant qu’une prise en compte de la
totalité des risques importants, dont les crises sanitaires, devrait être
pensée.
Le CMC note
toutefois que la pause forcée de plusieurs unités de production et de
transport, en raison de la pandémie, n’est pas une situation propre à
l’économie marocaine. Cette crise qui n’a épargné aucun secteur, serait
importante par comparaison aux crises mondiales auxquelles le Maroc, comme
d’ailleurs plusieurs autres pays de par le monde, ont fait face par le passé.