Même s’il est réputé "solide et
résilient ", le système bancaire "couve, néanmoins, de nombreux
facteurs de risque", souligne le CMC. Ce dernier attire ainsi l'attention
sur la concurrence accrue ces dernières années, l’exposition en Afrique ou
encore la baisse relative des marges d’intérêts.
Pour le CMC, ces facteurs de risque
sont "atténués" par les produits des opérations de marché et des commissions
sur prestations de services ainsi que les opérations à l’international,
principalement en Afrique. Toutefois, ce centre s’inquiète de l’explosion des
créances en souffrance. Celles-ci "exercent une pression croissante sur le
taux de risque, en obligeant les banques à renforcer les opérations de
provisions", a-t-il relevé.