Dans un communiqué, le ministère
souligne que la célébration par le Maroc de ses des Journées à travers
l’organisation d’une série de rencontres, de conférences et d’expositions au
niveau régional, constitue l’occasion de rappeler les stratégies adoptées et
les programmes sociaux engagés par le Royaume, en vue d’améliorer les
conditions de vie des citoyens en leur offrant un logement décent, abordable et
adapté aux différentes couches sociales.
Le ministère rappelle à cette
occasion qu’en 2010, SM le Roi Mohammed VI a reçu le prix ONU-Habitat, en
reconnaissance des efforts consentis par le Maroc, sous la conduite éclairée du
Souverain, en matière de lutte contre l’habitat insalubre, dont le Programme
national villes sans bidonvilles lancé en 2004.
En effet, relève-t-il, depuis 2004,
59 villes sur les 85 conventionnées ont été déclarées sans bidonvilles,
contribuant à l’amélioration des conditions de vie de plus de 1,5 million
d’habitants.
Les efforts du Maroc ont également
concerné les autres formes d’insalubrité, dont le traitement a permis de
renforcer la cohésion sociale et de contribuer à la réduction de la pauvreté,
selon la même source, relevant à ce propos que la mise à niveau de quartiers
sous équipés et non réglementaires a permis de généraliser l’accès aux
équipements et infrastructures de base, améliorant les conditions de vie de 1,6
million de ménages, soit près de 8 millions d’habitants.
Le traitement de l’habitat menaçant
ruine constitue une des autres priorités des pouvoirs publics, tant il touche
la sécurité des citoyens, fait observer le ministère, notant que 43.697
bâtisses ont ainsi été recensées et 27.000 ont été conventionnées et font
l’objet d’une attention particulière de l’ensemble des acteurs concernés.
Le ministère souligne en outre que
les efforts consentis par le Maroc pour améliorer les conditions de vie des
citoyens « sont servis par des dispositifs d’accompagnement innovants et dont
de nombreux pays, notamment africains, tentent de s’inspirer ».
La mobilisation du foncier public et
le développement du partenariat avec le secteur privé pour la promotion de
l’habitat social ont permis d’accroître les capacités de production et
contribuer au dynamisme d’un secteur clé de l’économie nationale,
explique-t-il.
Aussi, le Fonds solidarité habitat
et intégration urbaine, alimenté par des taxes parafiscales prélevées sur le
secteur et réinjectées dans son activité, a permis de faciliter l’accès au
financement du logement, particulièrement des ménages à revenu modeste et irrégulier.
En matière d’encadrement technique
du secteur, le ministère indique avoir entrepris des actions qui visent
l’amélioration du processus de production du logement sur le plan de la
sécurité, de la qualité et de la durabilité et ce, à travers notamment le
renforcement de l’arsenal réglementaire et normatif, la qualification et la
classification des entreprises intervenant dans le secteur de l’habitat, la
normalisation des matériaux de construction et la promotion de l’efficacité
énergétique dans le bâtiment.
“L’Etat a mené aussi une réforme de
son système juridique qui s’est traduite par l’élaboration d’un bon nombre de
lois pour mieux encadrer le secteur, y encourager l’investissement et faciliter
l’accès au logement aux citoyens appartenant aux différentes couches sociales”,
soutient-il.
Le ministère se dit, par ailleurs,
conscient des défis nouveaux et des progrès à réaliser en matière de qualité,
de développement de l’offre de logements en direction des différentes
catégories de la population et de lutte contre toutes les formes d’insalubrité
dans le cadre d’une urbanisation durable et inclusive, insistant qu’il demeure
« pleinement mobilisé » pour atteindre ces objectifs.
La commémoration de la Journée
mondiale de l’Habitat coïncide avec la Journée arabe de l’Habitat célébrée
cette année sous le thème “Solidarité sociale pour un logement décent”.
L’objectif de cette Journée est de
rappeler à la communauté internationale sa responsabilité collective dans
l’avenir de l’habitat et de mettre l’accent sur le droit fondamental de tous à
un logement décent et abordable.
Le thème de cette année “La gestion
des déchets solides municipaux” interpelle les pays sur la problématique de la
gestion durable des villes.
Selon l’ONU, plus de la moitié de la
population mondiale vit dans les villes et 2,5 milliards de personnes devraient
s’y rajouter d’ici 2050.
D’après le rapport des Nations Unies
sur les Objectifs de développement durable de 2017, dans le monde, 65 % des
citadins disposent d’un service municipal de collecte des déchets. La gestion
adéquate des déchets solides est fondamentale pour des villes durables d’autant
plus qu’à mesure que les villes s’étendent et leurs populations s’accroissent,
les déchets urbains augmentent aussi.