Dans le détail, et à la faveur d’une
répartition pluviométrique atypique dans le temps et équilibrée dans l’espace,
le Maroc aurait obtenu un rendement élevé de ses meilleures campagnes
agricoles, rendement élevé de la céréaliculture et une bonne orientation de ses
cultures classiques, notamment maraichères et arboricoles, avec une limitation
de la croissance des activités de l’élevage. Dans l’ensemble, et avec une
activité soutenue de la pêche maritime, la valeur ajoutée du secteur primaire,
selon le HCP, devrait connaître une progression modérée de 3,1% en 2018 et un
recul de 0,3% en 2019. Sa contribution au PIB sera nulle en 2019, au lieu de
0,4 point en 2018, après avoir été de 1,6 point en 2017. De leur côté, les
activités non-agricoles devraient poursuivre leur tendance haussière à 3,1%
2018 et 3, 2% en 2019, après 2,8% en 2017, bénéfice des activités
traditionnelles du secteur secondaire, des industries et des minières, et d’un
secteur tertiaire, dont la croissance devrait passer de 2,7% Ã 2017 Ã 3,1% en
2018 et 2019, profitant en particulier d’un renouveau du dynamisme du secteur
touristique. De son côté, la demande intérieure continue à tirer la croissance
économique, au moment où la demande extérieure a besoin de nouveau pour la
croissance négativement, malgré l’amélioration prévue de la demande mondiale
adressée au Maroc. En effet, la demande intérieure devrait enregistrer une
croissance de 3,5% en 2018 et 2,9% en 2019, avec une contribution à la
croissance de 3,8 points en 2018 et 3,2 points en 2019. La consommation finale
des ménages, avec une croissance de 3,3% et 3,4%, continuerait à s’améliorer en
2018 et 2019, profitant de l’amélioration des revenus agricoles et de la
consolidation de la croissance des activités non agricoles. Pour sa part, la consommation
des administrations publiques avec s’accroît entre les deux années de 1,8%,
après 1,5% en 2017. La formation brute de capital fixe, de son côté,
continuerait d’être soutenue par la poursuite des programmes d’infrastructure
et de la reprise relative des activités industrielles. Elle devrait connaitre
une hausse en volume de 5,6% en 2018 et de 3,6% en 2019, après une baisse de
0,8% en 2017. Sa contribution à la croissance économique, après avoir été
négative en 2017, devrait s ‘améliorer à 1,6 point et à un point au cours des
deux années. Pour ce qui est de la demande extérieure, elle devrait, en
revanche, contribuer négativement à la croissance du PIB de 0,7 point en 2018
et de 0,3 point en 2019, après une contribution positive de 0,5 point en 2017.
Les exportations de biens et de services, respectivement, s’accroissent en
volume de 6, 9% en 2018 et 2019, en réduction à 10,9%. Annonce publiée en 2017.
Les importations apprécient une baisse du rythme de croissance en volume,
passant de 7,4% Ã 2017 Ã 7,1% en 2018 et 6 , 2% en 2019. Au plan du
financement, l’économie nationale continue de fonctionner avec une accentuation
des besoins en financement. L’épargne intérieure, compte tenu de l’augmentation
du PIB à 4,8% et d’une augmentation de la consommation finale de 5,3% serait de
l’ordre de 22,8% du PIB en 2018 et 22,6% en 2019, après 23,1% en 2017. Aussi et
avec des revenus nets en provenance du Reste du Monde, L’épargne nationale, en
2018 à 5,9% du PIB, serait de 28,7% du PIB en 2018 et en 2019, après 28,9% en
2017. Avec un effort d’investissement représentant 32,8% du PIB en 2018 et
32,5% en 2019, au lieu de 32,6% en 2017, le besoin de financement sera de 3,9%
en 2018 et 3,6% en 2019, que notre pays doit couvrir par le recours à l
Endettement. Dans ces conditions, l’endettement public mondial de l’économie
serait de 82,6% du PIB en 2018 et 82,9% en 2019, au lieu de 82% en 2017.
Globalement, au cours des deux prochaines années, le Maroc aura, sauf imprévus
majeurs, un environnement international favorable et doit profiter pour mieux
valoriser ses atouts et lever ses contraintes de gestion et ses déficits
structurels avérés et latents. Le taux de chômage ne devrait pas être amélioré
par l’inflation intérieure.
Le HCP livre ses dernières prévisions macroéconomiques
Le haut-commissariat au plan (HCP) vient de présenter ses pronostics définitif pour l’année en cours et celle à venir. Résumé dans son budget économique exploratoire, le HCP anticipe que le PIB s’accroit en volume de 3,1% en 2018 et 2,9% en 2019, après 4,1% réalisé en 2017.
Posté Le : Mercredi 11 juillet 2018
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