Dans
un communiqué sur sa récente publication mensuelle « Maroc Conjoncture » n°347,
le CMC fait remarquer que la dynamique du marché mondial des produits
subventionnés a été dominée, en 2021, par des facteurs de nature à induire des
changements importants aussi bien au niveau des comportements des agents
économiques que des flux des échanges.
Cette
situation provoquée par la crise du Covid-19 a eu des effets sur l’évolution
des prix des matières premières et énergétiques, explique le Centre dans sa
publication qui est un spécial portant sur « la conjoncture économique :
Quelles réformes structurelles pour un développement résilient et équitable ?
».
Les coûts de ces produits ont
fortement augmenté, note la même source, soulignant que cette tendance à la
hausse des prix a été exacerbée par la guerre en Ukraine dont les effets se
propagent à grande échelle provoquant des déséquilibres entre l’offre et la
demande.
Et
de poursuivre que pour éviter l’effondrement de l’activité et soutenir le
pouvoir d’achat des Marocains, l’aide apportée par les pouvoirs publics pendant
la pandémie a concerné tous les segments de l’économie.
Ce
spécial traite également de plusieurs axes, dont la recrudescence des tensions
sur les marchés d’approvisionnements en intrants et les équilibres financiers
avec la résurgence de déficits à la fois au niveau des comptes publics et au
niveau de la balance des flux commerciaux.
Il s’agit aussi des comptes
nationaux du Haut-Commissariat au Plan (HCP) dans la nouvelle base, des
nouvelles conditions d’attractivité des territoires (principaux apports de la
nouvelle Charte d’Investissement), ainsi que des appréciations conjoncturelles.