Cette évolution positive de la
valeur des exportations a permis au secteur de se positionner comme deuxième
source de devises pour le Maroc, avec une part d’environ 22% par rapport aux
exportations totales, relève l'EACCE dans un communiqué publié à l'issue de son
Conseil d'administration qui s'est tenu dernièrement à Casablanca sous la
présidence de M. Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche
maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, rapporte la MAP.
Pour la campagne 2017-2018, les
exportations des produits agro-alimentaires ont atteint 2,9 millions de tonnes,
soit une croissance de 4% par rapport à la campagne 2016-2017. Quant aux
exportations des produits maraîchers, elles ont enregistré un volume de 1.179
mille tonnes en 2017-2018, en progression de 5% (1.124 mille tonnes) par
rapport à la campagne 2016-2017 et 61% par rapport à la campagne 2010-2011 (731
mille tonnes), ajoute le communiqué.
Par ailleurs, la campagne en cours a
été marquée par la progression significative de certains produits notamment
l’avocat avec 21,4 kilotonne (KT), soit 2,4 fois le volume de la campagne
précédente, la framboise avec 19,5 KT (+46%), la pastèque avec 170,5 KT (+25%)
et la myrtille avec 18 KT (+17%).
S'agissant du volume exporté en
agrumes durant la campagne 2017-18, il a atteint 677 mille tonnes, en hausse de
4% par rapport à 2016-17 et 28% par rapport 2010-11, a indiqué l'EACCE,
soulignant que la campagne 2017-2018 a enregistré une croissance de 36% des
exportations de la Nadorcott, pour passer d’un volume de 125,7 KT en 2016-2017
à 170,9 KT en 2017-2018. Par marché, les exportations des agrumes vers les USA
et le Canada ont enregistré durant la campagne 2017-18 une croissance
respective de 48% et 10%.
En ce qui concerne les produits de
la mer, le volume exporté durant la campagne 2017-18 est de 689.000 tonnes,
soit une progression de 7% par rapport à la campagne 2016-2017 et 46% par
rapport à la campagne 2010-2011, poursuit le communiqué. Au cours de cette
session, qui a connu la participation des représentants des interprofessions et
professionnels des différentes filières exportatrices, le ministre a insisté
sur l'importance de tracer un nouveau cap pour la politique de
commercialisation des produits agricoles au vu de l’enjeu qu’elle représente au
niveau de la chaîne de valeur, du développement de plus en plus important de la
production de plusieurs filières ainsi que de la concurrence accrue au niveau
des marchés internationaux, a indiqué l'EACCE. Le conseil d'administration de
l'EACCE a ainsi convenu de la nécessité du renforcement de l’implication et du
volontarisme du secteur privé dans la prospection de nouveaux marchés.