« L’Indice FAO des prix des produits
alimentaires affichait une moyenne de 173 points en juin, soit en baisse de
0,3% par rapport au mois de mai », a relevé l’agence onusienne.
Dans un récent rapport, la FAO a
indiqué que « la baisse des prix des produits laitiers et des huiles végétales
compense amplement la hausse des prix des céréales, du sucre et de la viande,
ce qui met un terme à près de cinq mois de hausse ininterrompue de la valeur
globale de l’Indice ».
En détail, l'Indice FAO des prix des
céréales a connu une hausse de 6,7% en juin dernier « alors que des prévisions
faisant état d'une baisse de la disponibilité à l'exportation en provenance des
Etats-Unis a eu pour effet de faire grimper les cotations du maïs et, a
fortiori, celles du blé », a noté l’organisation.Â
En revanche, la FAO a fait savoir
que les prix du riz sont restés globalement stables, « la faible demande de riz
Indica et Japonica ayant contrebalancé les effets haussiers imputables à une
nouvelle appréciation du baht thaïlandais et à une forte demande de riz Basmati
».
En se hissant en moyenne à 183,3
points en juin, soit 7,4 points, l'Indice FAO du prix du sucre a affiché une
augmentation de 4,2% par rapport au mois précédent.Â
Pour l’agence, cette évolution
s'explique notamment par la revalorisation de la monnaie brésilienne, le real,
face au dollar américain, soulignant qu’« un real plus fort soutien les prix du
sucre, car il a un effet sur l’offre brésilienne de sucre sur le marché
international ».
En raison de la faiblesse de la
demande pour le fromage et le beurre, l’Indice FAO des prix des produits
laitiers a enregistré une baisse de 11,%. Il s’agit du premier recul mensuel
depuis cinq mois, a relevé la FAO notant toutefois qu’il reste supérieur de
9,4% à son niveau du début de l’année.
Le fléchissement observé en juin des
prix des cours des quatre catégories de produits laitiers qui composent
l’Indice a été provoqué par l’accroissement des disponibilités à l’exportation
et la faiblesse de la demande à l’importation », selon les explications de
l’organisation.
Egalement en baisse, l’Indice FAO
des prix des huiles végétales a reculé d'1,6% pendant le mois, en raison de la
faiblesse des demandes d'importations au niveau mondial.
« Ce repli est principalement dû Ã
l’affaiblissement des cours des huiles de palme qui ont continué à chuter, à la
fois sous l’effet du ralentissement de la demande mondiale à l’importation et
de la hausse saisonnière de la production prévue dans les principaux pays
exportateurs », a souligné la FAO.
D’après l’agence, il est aussi dû Ã
l’affaiblissement des cours des huiles de soja dont les prix ont accusé un
léger retrait en raison des mornes perspectives d’exportation, dans un contexte
de disponibilités mondiales abondantes.
S’agissant de l'Indice FAO du prix
de la viande, il ressort du rapport de l’organisation qu’il a augmenté d'1,5%
depuis le mois de mai, s’établissant en moyenne à 176 points en juin, soit une
hausse de 2,6 points.
La raison ? Une forte demande
d'importations en provenance d'Asie de l'Est pour la viande ovine, la viande
porcine et la viande de volaille « qui aura aussi pour effet de compenser les
pénuries de production intérieure dues à la propagation de la peste porcine
africaine».
Si la demande mondiale Ã
l’importation de viande bovine est restée vigoureuse, le rapport de l’agence a
indiqué que les cours sont restés stables en raison de disponibilités
exportables plus abondantes en Océanie.Â