Le pays est aujourd’hui en quête
d’une plus grande efficacité du système économique. Pour ce faire, il a opté
pour la libéralisation de l’économie et l’instauration de règles de concurrence
sur les marchés, explique le Centre marocain de conjoncture dans sa dernière
publication mensuelle intitulée : «Le nouveau modèle de développement : atouts
et défis».
Pour le CMC, l’adoption d’un système
d’information économique et social est indispensable pour la construction d’un
modèle de développement propre au Royaume. Celui-ci a pour rôle de mettre à la
disposition du public et des décideurs un maximum d’informations pertinentes,
structurées et faciles d’accès. Ces données doivent être recueillies dans un
cadre légal et constituer une source indispensable pour la prise de décision.
De même, sa mise en place nécessite de la part des différents acteurs
économiques et socio-politiques des investissements importants en moyens
matériels et humains.
Selon le CMC, les entreprises, les
universités et les États sont appelés à s’investir dans ce domaine visant à
traduire les données qui émanent de diverses sources en informations
décisionnelles. Un tel système devrait donc contribuer efficacement à
l’amélioration de la performance économique du pays et de la compétitivité de
ses entreprises. Par ailleurs, la
réflexion sur le nouveau modèle de développement ne peut ignorer l’incidence de
la démographie comme facteur déterminant du potentiel de croissance sur le long
terme. En effet, les transformations qui affectent la structure de la
population totale (l’âge, le niveau d’instruction, le secteur d’activité…)
conditionnent dans une large mesure les performances du système économique et
son rythme de développement.