Il s’agit de Casablanca-Settat avec
32%, Rabat-Salé- Kénitra avec 16% et de Tanger-Tétouan Al Hoceima avec 10,2%, a
précisé le HCP dans une note d’information relative aux comptes régionaux de
l’année 2016.
La contribution totale des régions
Fès-Meknès (9%), Marrakech-Safi (8,8%), Souss-Massa (6,7%) et Béni
Mellal-Khenifra (5,6%), s’est élevée à 30,1% du PIB, a souligné le HCP, notant
que les régions de l’oriental, de Drâa-Tafilalet et les trois régions du sud
n’ont contribué qu’à hauteur de 11,5% à la création de PIB en valeur, avec 4,8%,
2,6% et 4,1% respectivement.
Compte tenu de ces conditions, le
HCP a fait état d’une accentuation des disparités du PIB entre les régions au
titre de l’année 2016.
Ainsi, six régions ont enregistré
des taux de croissance supérieurs à la moyenne nationale (1,1%), a relevé la
note précisant qu’il s’agit des régions de Dakhla-Oued-Ed-Dahab (7,6), de
Laâyoune-Saguia al Hamra (7,1%), de Guelmim-Oued Noun (6,3%), de Drâa-Tafilalet
(4,2%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (2,5%) et de Souss-Massa (2,2%).
Quant à la région de
Casablanca-Settat, elle a a marqué un taux de croissance, proche de la moyenne
nationale, de 1,2%.
En revanche, les autres régions ont
présenté des taux de croissance inférieurs à la moyenne nationale entre 1% (région
de Rabat-Salé-Kénitra) et -2,2% (région de Béni Mellal-Khénifra).
L’écart absolu moyen, qui représente
la moyenne des écarts absolus entre le PIB des différentes régions et le PIB
régional moyen, est passé de 56,8 milliards de dirhams (MMDH) en 2015 à 58,1
MMDH en 2016, a conclu la même source.