Ainsi, la publication a traité de
différents sujets, à savoir, l’entrée en vigueur de la Zone de Libre-Echange
Continentale Africaine (ZLECA), la généralisation de la couverture sociale, la
dette des ménages, l’activité des entreprises, la relation Maroc Royaume-Uni et
les perspectives de l’année 2021.
En ce qui concerne la ZLECA, le
Centre écrit que « l’entrée en vigueur récente de la ZLECA pose des
interrogations quant à ses perspectives économiques, et celles-ci sont
prometteuses », expliquant que s’il est pleinement mis en œuvre, l’accord
pourrait accroître le revenu régional de 7 %, accélérer l’augmentation des
rémunérations des travailleurs et sortir 98 millions de personnes de la
pauvreté d’ici 2035.
En matière de couverture sociale, la
publication relève que le Maroc n’a pas dérogé à l’approche ascensionnelle
internationale dans la mise en place de son système de protection sociale. « Le
regroupement de ces composantes sous le vocable de système peut être considérée
comme inapproprié, vu que celles-ci ne constituent qu’un mécanisme dépourvu de
cohésion et de complémentarité ». Il reste, toutefois, que le chantier le plus
important serait celui de la généralisation de la couverture à toutes les
couches sociales dans une perspective de consécration d’une universalité
inclusive tant convoitée, souligne le Centre.
Par ailleurs, le CMC souligne que la
dette de ménages auprès des banques et des sociétés de financement continuent
d’évoluer à un taux annuel moyen de 5% portant ainsi le ratio dette des ménages
sur le produit intérieur brut à 31,1% en 2019. Les prêts bancaires à la
consommation représentent, quant à eux, 37% du total des montants octroyés aux
ménages marocains.
Quant à l’activité des entreprises,
le CMC estime qu' »en dépit de l’espoir permis par la mise au point et la
validation de plusieurs vaccins anti-coronavirus, le retour à la vie normale ne
sera pas effective avant 2022, voire 2023″, rappelant que dans le contexte de
l’économie nationale, la synthèse des résultats de l’enquête réalisée par le
HCP apportent un éclairage édifiant quant à l’impact, déstructurant, de cette
crise sur les multiples aspects de la vie des entreprises.
Au sujet des relations commerciales
entre le Maroc et le Royaume-Un, peu de changements sont attendus entre les deux
partenaires en matière de commerce et d’investissement, relève la publication.
« Cependant, de nouvelles perspectives pointent à l’horizon avec les
opportunités d’intensification des échanges et le montage de partenariats et de
projets en co-investissement pour la densification des échanges bilatéraux mais
aussi pour la conquête de nouveaux marchés ».