Il propose en réponse plusieurs
pistes de relance à court terme, notamment une politique budgétaire "plus
agressive qu’à l’accoutumée et au-devant de l’ampleur des problèmes du
moment", et ce, Ã travers unae loi de finances rectificative
"consistante", afin de soulager les entreprises et la consommation
des ménages sur la base de plans de relance coordonnés.
Ainsi, le CMC recommande d’augmenter
de manière significative le budget du ministère de la Santé et celui des
secteurs sociaux. Il demande en outre de prévoir des abattements sur les
charges sociales et l’impôt sur le revenu et des moratoires sur le paiement des
impôts. Parmi les mesures proposées, figurent aussi le rééchelonnement ou un
différé de paiement des crédits bancaires ; le renforcement du soutien par des
prix préférentiels des inputs et des investissements de l’agriculture
(semences, engrais, achats de d’engins agricoles…).
Sur le volet social, le Centre
préconise également d’inscrire, à partir de juillet, l’aide accordée aux
ménages dans la durée. Pour ce faire, l’Etat devra se servir du travail de
recensement effectué auprès des personnes ayant l’AMO et celles qui n’en
bénéficient pas, afin de généraliser cette aide. S’ajoute aussi la généralisation
de la couverture médicale. Sur le long terme, les mesures proposées portent,
entre autres, sur l’appui à la R&D, le développement rural, le renforcement
de l’intégration régionale et la priorité aux secteurs sociaux.