L'accroissement des recettes
ordinaires est attribuable à la hausse des droits de douane de 11,9%, des
impôts indirects (+3,3%) et des droits d'enregistrement et de timbre (+4,3%),
conjuguée à la baisse des impôts directs de 1,3% et des recettes non fiscales
(-47,7%), précise le bulletin.
Quant aux dépenses émises au titre
du budget général, leur recul s'explique par la diminution de 13,8% des
dépenses d'investissement et de 33,8% des charges de la dette budgétisée,
conjuguée à la hausse de 6% des dépenses de fonctionnement, relève la TGR.
La baisse des charges de la dette
budgétisée, poursuit la même source, s'explique pour l'essentiel par le repli
de 61,2% des remboursements du principal (749 millions de dirhams -MDH- contre
1,9 MMDH) et par la hausse de 7,9% des intérêts de la dette (1,4 MMDH contre
1,3 MMDH).
A fin janvier 2018, les engagements
de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, se
sont élevés à 50,3 MMDH, représentant un taux global d’engagement de 13%, soit
le même niveau qu'à fin janvier 2017, fait savoir la TGR, notant que le taux
d’émission sur engagements a été de 62% contre 69% un an auparavant.
Pour ce qui est des recettes des
comptes spéciaux du Trésor (CST), elles ont atteint 14,4 MMDH, indique la même source,
ajoutant que ces recettes tiennent compte des transferts reçus des charges
communes du budget général d’investissement pour 9,1 MMDH et de la rentrée de
147 MDH au titre des dons des pays du Golfe.
S'agissant des dépenses des CST,
elles ont été de 4,8 MMDH, dont 131 MDH comme part des CST au titre des
remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux, souligne la TGR,
précisant que le solde de l'ensemble des CST s'est élevé à 9,6 MMDH.
Les recettes des services de l'Etat
gérés de manière autonome (SEGMA) ont quant à elle, atteint 64 MDH contre 173
MMDH Ã fin janvier 2017, en chute de 63%, fait remarquer le bulletin, notant
qu'à fin janvier 2018, les dépenses émises ont été d'un milliard de dirhams.