Le recul des recettes ordinaires est
en effet, attribuable à la baisse des impôts directs de 10,2% et des recettes
non fiscales de 27,8%, conjuguée à la hausse des droits de douane de 22 ,7%,
des impôts indirects de 5,6% et des droits d'enregistrement et de timbre de
6,8%, précise le bulletin.
Quant aux dépenses émises au titre
du budget général, leur repli s’explique par la diminution de 36,2% des charges
de la dette budgétisée , de 11,5% des dépenses d’investissement et la hausse de
0,6% des dépenses de fonctionnement, relève la TGR.
La chute des charges de la dette
budgétisée, poursuit la même source, s'explique par la baisse de 50,6% des
remboursements du principal (5,4 MMDH contre 11 MMDH) et de 12,4% des intérêts
de la dette (5,8 MMDH contre 6,6 MMDH).
A fin mars 2018, les engagements de
dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, se sont
élevés à 147,1 MMDH, représentant un taux global d’engagement de 34%, soit le
même niveau à fin mars 2017, fait savoir la TGR, notant que le taux d’émission
sur engagements a été de 67%, soit le même niveau un an auparavant.
Pour ce qui est des recettes des
comptes spéciaux du Trésor (CST), elles ont atteint 26,8 MMDH, indique la même
source, ajoutant que ces recettes tiennent compte des transferts reçus des
charges communes du budget général d’investissement pour 9,6 MMDH et de la
rentrée de 147 MDH au titre des dons des pays du Golfe.
S'agissant des dépenses des CST,
elles ont été de 18,2 MMDH et intègrent la part imputée aux CST au titre des
remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux pour 577 MDH, souligne la TGR,
précisant que le solde de l'ensemble des CST s'est élevé à 8,5 MMDH.
Les recettes des services de l'Etat
gérés de manière autonome (SEGMA) se sont chiffrées à 371 MDH contre 505 MDH à
fin mars 2017, en baisse de 26,5%, fait remarquer le bulletin, notant qu'à fin
mars 2018, les dépenses émises ont été de 130 MDH contre 214 MDH un an
auparavant, en diminution de 39,3%.