Parmi les orientations prioritaires
du PLF 2019, selon la publication, c’est le soutien apporté à l’investissement
privé et à l’entreprise en vue de stimuler la croissance et le renforcement des
politiques sociales.
En même temps, « le PLF se présente
donc comme un budget aux objectifs hybrides, voire potentiellement
contradictoires, qui flatte les impératifs budgétaires tout en revendiquant une
vocation sociale et de soutien à l’économie », a souligné le CMC.
La publication a estimé que le
déficit budgétaire et son corollaire l’endettement public ne sont pas un
problème en soi et « ils ne sont pas non plus la solution à toutes les dérives
de l’économie et en toutes les circonstances ».
La crédibilité et l’efficacité des
politiques budgétaires sont appréciées au travers de ces deux variables
essentielles.
Les institutions internationales et
les agences de rating déterminent, en relation avec le niveau d’activité et
celui du taux d’intérêt réel, la valeur limite et le plafond à accorder au
déficit et à la dette qui au-delà desquels la politique budgétaire pourrait
être considérée comme intenable et le niveau de l’endettement excessif pour
provoquer à terme un problème de solvabilité, fait observer le mensuel.
Dans un autre axe consacré au
‘’social dans le PLF 2019’’, la publication estime que le projet de loi de finances
2019 a accordé la priorité aux programmes sociaux dans les domaines de
l’enseignement, de la santé et de l’emploi tout en soutenant les programmes dédiés
à la protection sociale.
L’accélération des programmes
sociaux a pour objectif de réduire les déficits sociaux qui persistent encore
et de lutter contre les disparités sociales et territoriales, qui représentent
des objectifs stratégiques pour l’état, rappelle-t-on.
Concernant l’impact du budget 2019
sur la croissance, le mensuel relève que le budget prévisionnel pour l’exercice
à venir se propose, au vu des orientations prioritaires retenues, de mettre
l’accent sur la dimension sociale des politiques publiques pour faire face aux
déséquilibres persistants en matière de revenus, d’emploi et de niveaux de vie.